Nupes : Olivier Faure entérine la fin des discussions pour une liste commune aux Européennes
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La perspective d’une liste commune au sein de la Nupes pour les élections européennes de 2024 continue de s’éloigner. Après l’écologiste Marine Tondelier et le communiste Fabien Roussel, c’est au tour d’Olivier Faure de se positionner en faveur d’une candidature autonome, au grand dam de La France insoumise.
Dans une lettre adressée aux chefs de la Nupes, lundi 2 octobre, que Libération a pu consulter, le premier secrétaire du Parti socialiste a annoncé vouloir défendre « avec force, au nom du Parti socialiste, le passage de l’Europe du libéralisme à celle du socialisme écologique ».
« Nous ne sommes pas un parti unique »
Dans ce courrier, Olivier Faure a déploré le manque de communication au sein de la Nupes : « Pour notre part, nous avons dit notre disponibilité pour un débat, projets contre projets, pour vérifier ce que nous pouvions faire, sans préjuger du résultat de ce dialogue. Cet échange n’aura pas lieu faute de combattants. Nous en prenons acte. »
Ainsi, après des mois d’oppositions et de différends au sein de l’alliance de la gauche, le patron du Parti socialiste a fait connaître son souhait de ne pas vouloir « prolonger le feuilleton de la liste commune qui a pour seul résultat de décourager par [leurs] querelles publiques ». « Il est l’heure de sortir de ce Cluedo politique pour savoir qui a tué la Nupes », a-t-il poursuivi dans sa lettre, rappelant que la Nupes n’était pas « un parti unique » mais plutôt une « coalition ».
Une réunion pour « rendre à nouveau possible un dialogue serein »
« Personne n’a à s’aligner sur personne. Personne n’a à s’essuyer les pieds sur le collectif », a-t-il finalement écrit. Olivier Faure a cependant appelé à ce que les différents chefs de la gauche se rassemblent dans le cadre d’une « réunion rapide », afin de « rendre à nouveau possible un dialogue serein ».
Cette réunion serait l’occasion de « fixer en transparence et en confiance les règles de [leur] fonctionnement collectif, et de poser ces combats communs », a détaillé le député de Seine-et-Marne, qui continue de défendre une union de la gauche jusqu’en 2027.