La stratégie politique de Marine Le Pen se dessine pour les années à venir. Elle reste ferme dans sa volonté de devenir présidente de la République un jour, ce qu'elle a réaffirmé dans un entretien lundi soir.

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Malgré les rumeurs qui circulaient sur son silence prolongé depuis les émeutes de juillet, la présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale a enfin rompu le silence lors de son entrevue télévisée au 20h de TF1 le lundi 18 septembre. Et à cette occasion, elle a clairement exprimé son intention de ne pas laisser sa place à Jordan Bardella lors de la prochaine élection présidentielle.

Après le tumulte des universités d’été du Rassemblement national à Beaucaire (Gard), Marine Le Pen a jugé nécessaire d’aborder son avenir politique et présidentiel. Alors que Jordan Bardella mènera la liste RN aux élections européennes de 2024, Marine Le Pen estime qu’elle est « la candidate naturelle de son camp» pour la prochaine élection présidentielle de 2027. Elle a également affirmé que cette décision tenait « pour l’instant tant qu’elle n’en avait pas décidé autrement ».

« Jordan Bardella ferait un très bon Premier ministre »

Malgré sa détermination à conquérir la présidence, Marine Le Pen n’a pas oublié de prévoir une place pour son jeune protégé. Selon Le Figaro, la triple candidate à la présidentielle envisagerait de nommer Jordan Bardella Premier ministre si elle devait être élue en 2027. Interrogée sur cette hypothèse par France 5, Marine Le Pen a même déclaré que selon elle, « Jordan Bardella ferait un très bon Premier ministre ».

Selon un récent sondage Harris Interactive pour Challenges, Marine Le Pen serait qualifiée pour le second tour de l’élection présidentielle en 2027, peu importe son adversaire principal. L’étude révèle également que Marine Le Pen obtiendrait 30% des voix dès le premier tour si elle était opposée à Edouard Philippe, tandis que les chiffres grimperaient à 32% face à Gérald Darmanin ou Bruno Le Maire.